Conférence tactile au Musée Adrien DUBOUCHÉ ... des stagiaires du CRP de l'APSAH témoignent.
« Une fois par mois, le musée Adrien DUBOUCHÉ organise une conférence tactile pour les déficients visuels en partenariat avec l’Association Valentin Haüy. Le lundi 19 mai, Emilie référente de la Plate-forme Autonomie Déficients Visuels, nous a conduits, Maria et Maxime (stagiaires), Marie-Claude et Agnès (formatrices,) au musée Adrien DUBOUCHÉ qui présente des objets en porcelaine. Nous avons rencontré Delphine, conférencière, qui nous a montré et décrit les techniques employées sur les pièces suivantes : un légumier offert à l’impératrice de Russie, une théière assez massive avec un long bec verseur avec un couvercle carré, une autre théière plus fragile sur un socle en cuir, un poivrier et une salière en biscuit, un coquetier décoré de motifs pour enfants. La conférencière nous a expliqué que l’on pouvait mélanger le bois avec la porcelaine, le verre avec la porcelaine… Nous avons pu toucher, et regarder de près pour ceux qui le pouvaient. Nous étions installés dans une grande salle avec des grandes baies vitrées. Cette salle était l’ancienne salle des beaux arts avec des vitrines contenant des objets réalisés par d’anciens élèves. » Maxime
« Le 19 mai après-midi, nous avons visité le musée national Adrien DUBOUCHÉ à Limoges. La vocation du musée, c’est la porcelaine. Nous avons participé à la visite adaptée aux personnes malvoyantes et non-voyantes organisée en partenariat avec l’A.V.H. Notre rendez-vous était un peu particulier : nous n’allions pas comme tout le monde regarder la porcelaine derrière les vitrines à chaque étage. Mais nous nous sommes installés aux tables dans une grande pièce très claire. Ensuite la conférencière nous a donné quelques informations sur des manufactures qu’elle nous a présentées. C’était vraiment intéressant car nous avons eu la possibilité de toucher : un légumier, une théière, une tasse etc. Trouver les différences entre la texture de la porcelaine biscuit ou émaillée, connaître les décors et la méthode de préparation est impressionnant. Nous avons regardé cela avec les yeux mais aussi avec les mains, ce qui n’est normalement pas possible au musée. » Maria